divagations du début-XXI°siècle

l'Histoire Écrite par les Hommes

°l'Histoire Écrite par les Hommes ne mentionne pas les femmes, comme si elles étaient induites. Voici un éclairage issu du Journal de Saône et Loire du jeudi 20 avril 23… Il fait suite (espérons-le) à des documentaires sur l'origine des grands magasins européens diffusé sur ARTE il y a quelques années. Celui sur le Bon-Marché mentionnait bien Marguerite Guérin… un hommage personnel lui est rendu cette année !

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Dézingueuse

Dans les sociétés humaines, les caractères se répètent de sites en sites et de siècle en siècle : voici ceux du début du XXI°siècle… hérités du XX° au moins !

Marionnettiste

Maître Dézingueuse sur sa supériorité perchée abordait ses victimes sur un ton affable et doux en inclinant la tête sur le côté….
Elle sait. Elle a passé des diplômes pour être reconnue comme sachante. Elle sait. Elle est légitime pour qualifier ou surtout pour disqualifier. Elle a des titres, donc elle sait. D'office vous ne savez pas autant qu’elle. Ne vous avisez pas à vous mettre en avant ou à recevoir des honneurs : elle vous dézingue. Vous êtes illégitime… si vous ne la servez pas.
Ne lui demandez jamais une information, un avis d’expérience, un service… si cela ne la met pas en valeur au vu de tous, ou si cela ne lui apporte pas quelque prestige… elle déclinera au mieux, ou elle dézinguera votre action, votre demande, car elle ne la sert pas ; elle, si elle paraît c'est qu'elle honore. Elle ne perd pas son temps, elle ne cautionne pas. Elle ne participe pas : elle profite. D’ailleurs personne n’est assez bien pour elle… et même ses professeurs ne trouvent pas grâce à ses yeux, ils manigancent, détournent, usurpent, clientélisent, chapellent, couchent, etc… Elle sait, elle est légitime, elle !
D’ailleurs elle ne paie rien, ou le minimum. Elle se fait servir. Et elle exige de la qualité, elle inspecte ce qu’on lui propose, elle évalue, elle disqualifie, elle prend si c’est gratuit et ainsi elle vous honore. Mais n’attendez pas de retour de sa personne… Maître Dézingueuse n’est pas là pour cela !

Le Monde-d'Après ressemble bizarrement à celui d'Avant !
à suivre…

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Nunuche

Dans les sociétés humaines, les caractères se répètent de sites en sites et de siècle en siècle : voici ceux du début du XXI°siècle… hérités du XX° au moins !

Nunuche

Nunuche en avait marre de son quotidien de retraitée, au service de sa famille, toujours prête à parer aux besoins, accrocs, imprévus etc…

Elle aurait voulut que ses enfants, mairiés, géniteurs, habitent dans divers lieux de la planète pour voyager et avoir un pied à terre… Elle assumait la maisonnée, la maladie des uns ou des autres, ne prenait que peu de temps pour elle et ne se sentait ni reconnue, ni appréciée : ce qu'elle faisait tous les jours, toutes les semaines, toutes les années, passait pour normal et personne ne semblait se soucier de ses besoins à elle…

Elle décida donc de s'investir dans la vie publique. Elle connaissait une femme dans son quartier qui y œuvrait déjà, avait un bon réseau, était très active, faisant l'admiration de beaucoup. Elle se rapprocha d'elle, proposa ses services sur des thèmes ou pour des actions qui lui semblaient à sa portée et fut la bienvenue : vous pensez une bénévole !

Nunuche avait eu des responsabilités de management, comme on disait, elle était instinctive, volontaire, pratique, dégourdie pour tout ce qui était concret et technique ou même administratif. Quand une question ou un problème se posait, elle fonçait, ayant déjà trouvé la solution ou un biais vers une résolution. Le problème étant que cherchant à bien faire et vite, elle oubliait de considérer le cadre, l'environnement, les acteurs, et les conséquences. Et semblait tombée des nues à chaque nouveauté… Elle ne savait pas qu'il y avait des enjeux sociaux, des ambitions, des fausses questions, des manœuvres, des incidences… Parfois elle ne semblait pas voir plus loin que le bout de son nez et ne comprenait pas les trnants et aboutissants d'une situation. Elle voulait résoudre, agir, et droit devant… Si bien que elle semblait tomber des nues à chaque découverte…

Elle se justifiait à chaque démarche comme si elle devait prouver sa légitimité, elle fournissait des renseignements aux opposants sans s'en rendre compte, répondait à chaque question comme si elle était interrogée à l'école, Lagaffe en personne… Quand on lui expliquait la situation, elle ne comprenait pas, puis ne retenait pas… elle n'idenifiait pas les responsables, passait outre et était dépassée. Ce qui conduisait parfois à des situations cocasses ou déséquilibrantes !

*Un après-midi elle partit en promenade dans un quartier qu'elle ne connaissait pas avec deux copines : pourquoi ce quartier ? On lui expliqua qu'il avait la même histoire que celui visité précédemment, mais à plusieurs décennies d'interval et que les maisons étaient différentes, les jardins se présentaient autrement et que c'était intéressant de comparer…
-ah bon", constata-t-elle peu convaincue, mais contente de participer à quelque chose, elle approuva l'idée de promenade.
La veille du jour quand on compta les participantes, elle redemande : "pourquoi ce quartier ?"… "ah bon ?"
Arrivée sur les lieux, elle se planta au milieu de la rue : "mais pourquoi on est là ?"… "Y-a-rien à voir ?" La guide lui donna une explication sociologique, pensant qu'en changeant de registre, elle comprendrait mieux… Nunuche suivit le groupe en pensant à autre chose et regardant ailleurs ! pas convaincue ou hors-sol ?

*Un autre jour, elle fut appelée d'urgence pour règler avec d'autres, un problème technique qui se révèla un rapport de force entre barons locaux. Il était question d'un aménagement autour d'un tableau dans un espace trop réduit pour le nombre de personnes attendues. On cherchait à trouver une solution, à convaincre, ce pour quoi elle était douée d'ordinaire. Chacun confrontait les possibilités, et au bout d'une vingtaine de minutes de remue-méninges, elle questionna : "mais il est où ce tableau ?" ne comprenant visiblement pas la situation. La peinture de 1,20m x 80cm, toute en bleu turquoise et orange fluo, se trouvait à 1m d'elle…  Elle était désarçonnante !

*Un nouvel organisme informel était né dans le quartier à la suite de rencontres entre les habitants. Trois volontaires en assuraient l'orchestration : on créait des animations, on s'entr'aidait, on se rencontrait autour d'un thème ou d'une action à mener. Le tout de manière bon-enfant et sympathique ; tout le monde amenant sa bonne volonté et ses savoir-faire.
Quelques années plus tard, l'organisme tournant bien et répondant à une demande sociale, il créa en parallèle une association pour recevoir des fonds et être un organisme reconnu. On mit à la tête un inconnu que les trois compères guidaient. La construction était un peu opaque et le but affiché ne semblait pas celui réellement poursuivi, sans qu'il y ait des intérêts financiers ou légaux en jeux…
Au cours d'une rencontre amicale avec plusieurs copines du quartier, l'une d'elle proposa de créer des cartes de vœux pour les personnes âgées isolées du quartier. Tout le monde apprécia la démarche, se fit expliquer le fonctionnement. La personne engagée dans l'action présenta l'objectif et les actions de ce groupe, ainsi que l'association parallèle. Et Nunuche demanda en fin d'explication : "mais c'est quoi cet organisme ?"

-on vient de te l'expliquer… as-tu remarqué ?
Où était-elle dans sa tête pendant la démonstration ? N'avait-elle jamais croisé ses membres ? N'avait-elle pas été à un RV organisé l'an dernier ? N'avait-elle pas bu avec un des fondateurs en automne dernier ? Elle tombait des nues…

Nunuche se révèla, en fait, bien plus intéressée que sa candeur ne le laissait entendre…

Le Monde-d'Après ressemble bizarrement à celui d'Avant !
à suivre…

 

 

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du Patrimoine Historique vu par J.Viar

*Les Français et leur patrimoine, leur patrimoine architectural, culturel et historique, celui qui est mis à l'honneur aujourd'hui avec les Journées européennes du patrimoine, c'est le thème de ce rendez-vous.

France-Info le 17/09/2022

Avec le sociologue Jean Viard, directeur de recherche au CNRS, Question de Société évoque aujourd'hui les traditionnelles journées consacrées au patrimoine en Europe. Il y a donc des milliers de lieux ouverts au public, gratuitement ou à tarif réduit, avec de 10 à 15 millions de visiteurs chaque année en un week end.

*Certaines références me semblent à l'emporte-pièce, c'est pourquoi j'y apporte mes modestes remarques*

FranceInfo : Comment est-ce que vous expliquez cet engouement, cet énorme succès ?
Jean Viard : "La France a beaucoup cassé de châteaux et d'églises avec la Révolution, [en fait, depuis la mise en place d'un pouvoir royal fort sous Henri-IV] et ensuite il y a eu ce qu'on a appelé la Restauration. Mais la Restauration, ça vaut pour un meuble comme pour le régime politique. On a restauré vers 1815, et petit à petit, on s'est mis à avoir une politique de reconstruction des églises et des châteaux qui avaient été détruits. On a une tradition très ancienne parce qu'on a beaucoup cassé. [et qu'on avait les artisans et les savoir-faire pour reconstruire]
Et en 1837, il y a eu la loi du classement : 45 000 lieux classés.[et l'inventaire Mérimée 1834/66].
Et puis avec le gaullisme, [loi Malraux 1962 sur les secteurs patrimoniaux sauvegardés] on a dit, au fond, la beauté est supérieure à la propriété. Quand un bâtiment est classé, on ne peut plus le détruire. [on fait il existe 3 niveaux de classement et l'inventaire par exemple met en exergue un site ou un bâtiment, mais n'empêche pas de le détruire, tout au plus, il accèlère son étude historique et technique pour la base de données]. Mais un lieu beau, par exemple, la pointe du Raz ou le Mont Blanc, le gaullisme a dit : même si c'est à vous, vous ne pouvez pas le démolir. Et donc on a fait les parcs, les réserves, on a élargi tout ce qui devait être protégé à des tas de lieux naturels. [c'est l'idée générale et comme toujours en France, elle est théorique et ne s'accompagne pas des moyens de la conservation et entretien…]

Et comme la France est le premier pays touristique au monde [en terme de "passage" et non de séjours], en fait, on a énormément entretenu et restauré. Vous allez dans n'importe quel village, le vieux lavoir, il a été restauré. On est l'un des rares pays au monde où des touristes, il y en a absolument partout. [cela demanderait une comparaison au moins européenne]. On a intégré aussi le patrimoine industriel à partir des années 70.
Après, je crois qu'il va y avoir à peu près 15 millions de Français qui vont suivre ces journées du patrimoine. Quelque part, on va "chez nous". Ce qui est compliqué, c'est qu'on est un pays très républicain et honnêtement, ce qu'on visite, c'est beaucoup des églises et des châteaux. C'est un peu comme le rapport qu'on a avec la reine d'Angleterre, d'une certaine façon, il y a là une espèce de quête d'une racine, une tradition et de la beauté : ça nous confronte à la beauté des monuments, des jardins, les jardins, il y en a de plus en plus qui sont classés. [c'est que ces bâtiments (demeures, usines), ses jardins, ont été construits par des ingénieurs et des ouvriers qui sont fiers de ce qu'ils savent faire et viennent par ces visites admirer, s'approprier le travail de leurs prédécesseurs, des savoir-faire, au-delà de leur commanditaire…]
Si vous regardez le nombre de gens qui rentrent dans les églises, la plupart ne sont pas croyants. Mais ils admirent l'art roman ou l'art gothique, des œuvres d'art magnifiques. Il y a toute cette culture dans un pays reconstruit sur le tourisme, donc on est habitué à visiter ces lieux et là, ça va faire un grand week-end, j'allais dire de vacances, sur place.

FranceInfo : Des journées qui ont pour thème "le patrimoine durable". Des experts expliquent que le patrimoine, c'est un très bon guide pour la transition écologique parce qu'on a su souvent le conserver, le transmettre, le recycler ; des couvents sont devenus des prisons, des palais ou des gares transformés en musées. Est-ce que vous partagez cette idée ?
J.Viard : C'est une idée très importante. Avant, honnêtement, le patrimoine, c'était des carrières de pierres et pour les gens, un château, on allait prendre des pierres pour faire sa maison. Dans plein de villages, dès que vous voyez une porte magnifique dans une petite maison toute simple, ils sont allés la piquer au château d'à côté avant que ça soit classé. C'était ça le patrimoine, c'était des carrières.
La question pour nous aujourd'hui, c'est que depuis la révolution industrielle, on a eu l'impression qu'on était tellement plus puissant que la nature qu'on pouvait tout transformer. Mais la vraie nouvelle pensée, c'est de se dire comment l'humanité va prendre soin du monde, et comment le nouveau projet de l'humanité, c'est de prendre soin de la nature. On a acquis depuis 1837 cette politique de restauration, de protection, mais aussi d'utilisation, parce que la question, ce n'est pas seulement de restaurer le patrimoine, c'est de lui trouver un usage moderne, on ne va pas remettre des ducs dans les châteaux.
Par contre dans le château, on peut faire un événement culturel, de l'hébergement de réfugiés, des tas d'activités. On voit bien quel doit être le monde de demain. C'est un monde qui prend soin de la nature plutôt que de la dominer. Ça, c'est la rupture fondamentale. Mais en même temps, pour créer de nouveaux usages avec des choses anciennes, je trouve que c'est très bien, cette idée de patrimoine durable, dans cette logique.

 

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Une Étape de Godiche

Petites Histoires chez Pachyderme

À 66 ans, Godiche décida qu'à partir de l'an prochain, elle ne fêterait plus son anniversaire.
À cette dernière occasion, elle utilisa des élèments symboliques :
-un cadeau vestimentaire,
-un bijou hérité d'un objet de ses grand-parents,
-d'autres objets qu'elle n'avait toujours pas inaugurés,
-un bague datant d'un autre jubilé,
-des boucles d'oreilles précieuses…

Elle ouvrit une bouteille récemment achetée, d'un des seuls alcools qu'elle était capable d'avaler et d'apprécier… Elle en but un verre-liqueur avec des amuse-gueules neutres et compatibles avec la photo du jour…

Par hasard, une de ses collègues lui avait transmis un petit bouquet odorant la veille, elle s'en prévalue comme fleurs d'anniversaire !

Les moineaux de sa fenêtre l'accueillirent au matin au milieu des fleurs de son hibiscus qu'elle chérissait depuis longtemps.

La veille, elle avait règlé quelques problèmes au boulot local avec la hiérarchie, elle était donc allègée…

Elle se reposa avec les chants de Cesaria Evora dont le créole lui rappelait une vie antérieure et dont la mélodie correspondait bien à son âge, le rythme et la voix balançaient dans un exotisme familier.

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À la première collation de la journée, Godiche finit des restes. À la deuxième, la principale, elle mangea des crevettes avec des tomates du potager d'un copain, but de l'eau claire et fraîche, . En milieu d'après-midi, elle finit un sorbet à la mangue, accompagné des dernières fraises de la saison et de meringues maison. Au souper, elle mangea des dates du Proche-Orient avec des figues du jardin et des boudoirs du quartier voisin.

Les moineaux faisaient enfin festin à sa fenêtre-Ouest, pendant que les mésanges picoraient à la fenêtre -Est puisqu'elle était enfin à la maison. C'était tout le chahut qu'elle pouvait supporter… Coup de chance, les voisins diaboliques, ce jour avaient autre chose à faire que de faire suer le pâté d'immeuble !

Une bonne journée exceptionnelle somme toute, jusqu'au prochain jubilé : ses 77 ans !

à suivre…
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Nouvelle Série : le Monde d'Après… (France)

Nouvelle série dans ce blog de divagations… du XXI°

En France, on a coutume de baliser les périodes de l'histoire par des dates de coupures ou d'innovations… Ceci se déduit à postériori !
Ainsi le XIX°siècle commence-t-il avec l'époque révolutionnaire pour certains (fin de l'ancien régime et nouvelles règles), ou avec la fin de l'époque Napoléonne (industrie et capital financier). Le XX°siècle a pour repère le début de la I°Guerre-Mondiale : le monde d'après 1918, politique, national, social, technologique, médical, monétaire était très différent !

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Le XXI°siècle aurait pu être balisé par la monnaie européenne "€" (janvier 2002) ou… la démocratisation de l'internet (2003/05)… ou  le confinement (mars 2020) ?
Chaque fois, il y a le Monde d'Avant et l'adaptation au Monde d'Après ! [M.A.M.A.]

à lire :
°Vues sur les périodes historiques en France = Cosmo-Vision France ;
°l'Histoire de l'Europe par les Cartes ;
°Histoire Culturelle de l'Europe (par épisodes) = uni-Caen
°Retour au Monde d'Avant = Ouest-France 28/05/20 ;
°En Avant vers le Monde d'Avant = Monde Diplomatique 01/21 ;
*Revenir au Monde d'Avant ou Préparer le Monde d'Après = la Tribune 07/02/22 ;
°le Monde d'Avant : la Cause des Désastres = Humanité 11/02/22 ;

à voir :
inflation
dépendance alimentaire, énergétique,
conditions de travail,
migration !

 

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Refaire l'Histoire et ses Intérêts

avec cette nouvelle crise d'égo entre dirigeants, les arguments et les sornettes se mélangent…

Une nouvelle expression est née "Poutinage Artistique" !

Mais avant de déconsidérer l'adversaire afin de s'exonérer des conséquences ou de nos incuries, il est nécessaire de vérifier les élèments !

Poutine et son cercle prétendent que l'OTAN avance trop près… Cherchons donc où sont les bases de l'OTAN… Difficile à trouver pour le simple citoyen, puis apparaît cette carte sur FranceTV samedi 26 février 2022

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avec le soir dans les actualités ces données :

"Comme le présente cette carte interactive de l'Otan, ces groupements se trouvent à Rukla (Lituanie), à Adazi (Lettonie), à Tapa (Estonie) et à Orzysz (Pologne). Les pays baltes comptent également des unités d'intégration des forces Otan, dont la mission est "de contribuer à l'entraînement des troupes nationales et de faciliter le déploiement rapide des forces alliées si nécessaire". Celles-ci sont situées à Vilnius (Lituanie), à Riga (Lettonie) et à Tallinn (Estonie).

L'Otan a par ailleurs développé sa présence dans le sud-est de l'Europe, avec "une brigade multinationale" à Craiova, en Roumanie. Dans ce pays partageant une part de sa frontière avec l'Ukraine, l'Otan est aussi présente à travers la base aérienne de Deveselu (Roumanie), qui comprend un système de défense antimissile. Elle compte aussi une unité d'intégration des forces Otan à Bucarest. Une autre unité de ce type est située à Székesfehérvár, en Hongrie, aussi voisine de l'Ukraine. L'Otan a en outre renforcé sa présence maritime et aérienne dans la région de la mer Noire."

L'OTAN aurait livré/amené/développé de nombreux matériels depuis janvier sur les bases orientales de l'Europe… est-il précisé dans ces mêmes actualités !

Qui de la poule a fait…

Puis dimanche 27 février 22 en après-midi une autre carte apparaît sur LCI : 

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Autant la première carte n'est pas précise, autant on se doute que le décor de part et d'autre n'est pas neutre à défaut d'être clair…

Il convient de suivre les informations de manière critique afin de ne pas se laisser mener en bateau par les uns ou les autres !

 

 

 

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Noël Chantés et Inattendus

L'an dernier, il y avait à cette même place des chants traditionnels ou régionaux, cette année voici quelques raretés oubliées… tout en français !

*Variétés françaises compilation diverse, inattendue et parfois datée : Mon Beau Sapin, Douce Nuit, Noël Blancs, Étoile des Neiges, Divin Enfant, Minuit Chrétien, Noël d'Espérance, Anges de nos Campagnes, Maman Embrasse le Père Noël, O Nuit Heureuse Nuit, Rose de Noël, Petite Étoile de Noël, Joyeux Noël, Entre le Bœuf et l'Âne, C'est le Jour de la Noël, Chanson pour Noël, Bonhomme de Neige, Amour de Noël, Noël des Amoureux, J'ai Vu Passer le Père Noël, Noël d'Enfant, C'est Noël, Vive le Vent, Noël des Santons, Hymne à la Nuit, Petit Papa Noël =  1h10 ! collection de la BNF

*Et puis…
•Claude François chante des Noël  : Roses de NoëlRêver Noël ! à Noël j'Aurai Tout Ça !

•Eddie Mitchell s'y donne aussi : Noël Blanc,

•Anne Sylvestre pour les enfants : Quand Noël s'en vient ! Noël n'est pas au MagasinGrand Saint Nicolas

•les Choristes : Hymne à la nuit

 •Pour se divertir plus = les Coquettes : Ma Liste au Père Noël.

*en plus

Mon beau sapin prend ses racines au XVIe siècle avec O Tannenbaum, écrit vers 1550 en Silésie germanique. C'est ce même air qui est repris par Joachim August Zarnack en 1819, et qui devient une chanson d’amour. Dans cette chanson, la verdure du sapin est associée à la fidélité. (France-Musique)
Bien qu'elle soit couramment intitulée d'après son incipit 
Mon beau sapin, la version française a d'abord porté le titre Le Sapin. Elle a été publiée en 1856 à Strasbourg dans un recueil de chants populaires allemands librement traduits pour le public scolaire français.(Wikipedia)

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Formation Continue chez les Chats

Petites Histoires chez Pachyderme

Rajah, sur le tard, c'est à dire à plus de 70ans en conversion humaine, fit de grands progrès comportamentaux ! Il se mit à prendre des initiatives et se rapprocha de Godiche. Il était déjà très dégourdi et entreprenant. Il accentua ses initiatives : par exemple, il entreprit de monter dans les réserves, de demander de la nourriture à table, monta les étagères…

Arrivé au même âge, Pachyderme observa le même phénomène chez Perché : il explora des coins de l'appartement auquel il ne faisait pas attention d'ordinaire. Ce fut l'exploration de la réserve alimentaire, l'escalade de la table qui jusqu'à présent lui était interdite et qu'il respectait. Il s'aventura sur le bord de la fenêtre de rue, ce qui lui faisait peur jusqu'à présent…
Il se mit à arpenter les plantes de Godiche pour aller la voir ! Il était capable de colère, lui si doux et craintif d'ordinaire. Il se sentait en plein pouvoir et s'aventurait vers de nouveaux horizons : il avait 16 ans !

à suivre…
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Perversique

Nouveaux élus, vieux réflexes, ils changent et rien de change : nous sommes un pays de révolutions; voici comment à défaut de pourquoi ! C'est une chronique des personnalités vues à l'œuvre que vous allez découvrir...

Perversique voulait prendre une revenche sur sa famille…
Son père avait été conseiller municipal dans un bourg des flans de montagne. Il avait œuvré fidèlement, consciensieusement, longuement, sans aucune reconnaissance politique ou civique. Il était vieux maintenant, et elle voulait prouver qu'elle ferait mieux que lui, qu'elle aurait une carrière politique à la retraite…
Elle s'affilia avec un élu de la ville où elle habitait, fin limier, ancien trotkiste, stratège, bien placé et véritable répertoire des notables locaux. Reconverti dans un parti en vogue par sa thématique, il trompait son monde en jouant sur plusieurs tableaux : l'essentiel étant le pouvoir et son ascension personnelle. Quand on veut entrer dans un groupe qui prétend avoir des atouts, des forces vives, et un marché, il faut apporter quelque chose en échange et être parrainé. Il ne fallut pas lui expliquer les mécanismes longtemps. Comme elle était belle femme et cultivée, elle l'aborda par ce premier biais : ce qui le flatta. Cela fonctionnait toujours avec les hommes, avait-elle constaté ; beaucoup moins avec les femmes…

Elle s'engagea avec lui dans de grandes conversations, dès que l'opportunité apparaissait en public… Elle faisait mine de le trouver pertinent, admirable ; elle le flatta en lui demanda de la former… Notre nation étant régulièrement en période électorale, elle l'aida dans la campagne suivante, puis l'année d'après l'appuya. Elle tracta, boîta, Avec son esprit de synthèse et ses qualités de communication, elle apprit vite les slogans, réparties, réflexes qu'il lui fallait pour paraître une bonne recrue… donc une collègue potentielle ! Elle grimpait !

Une voisine de quartier qui croyait en elle, car elle semblait droite, républicaine, savait se présenter et dire aux gens ce qu'il fallait, lui glissa un soir que cet élu n'était qu'un desposte pervers qui ne croyait pas en la démocratie malgré son étiquette politique : comme elle avait des arguments, elle se dit qu'on pouvait voir les gens sous plusieurs angles. Elle lui répondit froidement : "à qui sera le plus pervers !"

Quand les élections municipales arrivèrent, elle fut inscrite sur la liste de la majorité auquel le pervers s'était ralliée par opportunisme, vu que dans son parti on n'en pouvait plus de lui, de son ambition et de ses coups tordus. Il savait se faire valoir et négocier ses places, mais ne suivait pas le programme. Seule son ambition le guidait…
Comme commerciale, elle savait pénétrer un réseau, se faire valoir et donner le change en public ou de sa personne en privé… Elle fit tant et si bien qu'elle dit fièrement un jour : "je suis inscrite en fin de liste, mais on ne sait jamais…" histoire de se faire connaître, elle suivait les conseils municipaux, s'enquerait des coulisses, des alliances, elle assistait à toutes les réunions publiques, trinquait à toutes les inaugurations, recueillaient des informations qui la faisaient passer pour "bien informée" et fiable, voire incontournable.

Dans son quartier, elle prit la tête d'un groupe de citoyens qui cherchaient un/e président/e… Avec ce titre, elle existait socialement, ouvrait des portes, pénétrait des couloirs, s'adressait aux services pour avoir des info, des références, était connue, reconnue… s'arrêterait-elle à ce stade ?

à suivre…
©copyright réservé

 

 

 

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